"L'Enfant : Un dépôt Sacré et non un bien personnel "

L'aliénation parentale est le fait qu'un parent manipule son enfant de manière que l'enfant développe une vision négative de l'autre parent, dans le but de se l’accaparer.

A travers cet article, je souhaiterais tirer la « sonnette d'alarme » pour nombre d’enfants y compris au sein de notre communauté à travers le monde, qui sont instrumentalisés comme de « vulgaires objets de torture » notamment lors de séparations conflictuelles, et ce, avec « froideur et cruauté » comme illustré dans de terribles épisodes véridiques rapportés ci-dessous.

Dans le saint Zohar (III, 283b) il est enseigné que l'homme et la femme constituent une seule âme. Quand cette âme descend des cieux, elle se sépare en mâle et femelle qui se réunissent dans ce monde. Cette union, qu'on appelle « mariage », est destinée à accomplir de grandes choses, et le but du mariage est de permettre au couple d'engendrer dans ce monde une âme supplémentaire, celle qui émane des plus hauts niveaux depuis l’origine de la création. (Réf - Likouté Halakhot).

De ce fait, lorsque 2 personnes s’unissent dans une intension aussi sublime, elles seront naturellement destinées à rencontrer toutes sortes de difficultés, car dans ce type de projet de vie : « la récompense est à la mesure de l’effort ».

A ce propos, Rabbi Na’hman enseigne que « le mauvais penchant déteste l'homme et s'efforce de le nuire physiquement et spirituellement. Il ne ménage aucun effort pour détruire sa vie et surtout sa vie conjugale... essayant de faire obstacle à la perfection finale du monde ».

Il faut donc une très grande Hokhma (sagesse) pour édifier un foyer, et beaucoup de Bina (compréhension) pour le consolider et le maintenir ! Le principe masculin étant la Hokhma (rôle de l’époux), et le principe féminin étant la Bina (rôle de l’épouse).

Le problème commence lorsqu'un membre du couple ou les deux à la fois, ne sont pas prêts à reconnaitre qu'ils doivent se corriger, et qu'ils ne veulent pas fournir les efforts nécessaires pour parvenir à la paix dans leur ménage. Alors le divorce est certes une étape envisageable dans la vie juive lorsqu'un couple estime que mettre un terme à leur union est la meilleure solution.

Or la réussite d’un divorce est tout aussi importante que la réussite d’un mariage ! L’objectif commun étant de trouver la paix, et surtout de se soucier du bien-être de chaque enfant issu de cette union s’il y’en a.

Mais aujourd’hui, le terrible drâme qui touche notre génaration, est de constater parfois qu'un (ex-)conjoint va dans sa cruauté, nourrir des idées de haine et de vengeance, en prenant en otage son propre enfant, pour tenter de créer avec celui-ci un bloc indissociable, et se dresser contre l'autre parent qui devient le « méchant » responsable de tous leurs malheurs.

En voici quelques illustrations machiaveliques..., avec quelques conseils :

1) L'histoire d'une mère qui prive son mari de la naissance et de la Brit Mila de leur garçon :

Une fois, au sein de ce qu'on l'on appelle une "Famille Toxique", un père très autoritaire et aliénant ne consentit pas au mariage de sa fille avec son bien-aimé qu’elle trouvait pourtant « attentionné » et « rempli de gentillesse » avec disait-elle dans ses multiples mots et lettres d’amour « des Midoth extraordinaires », et qui la rendait une « femme très heureuse »...

Ce beau-père ne supportait tellement pas son nouveau gendre qu’il ne manquait pas une occasion de le dénigrer ouvertement devant sa fille afin de polluer leur relation, tout en clamant à haute voix qu'elle méritait un homme beaucoup mieux, plus beau, plus grand, plus généreux... Et celle-ci restait comme tétanisée à ne rien dire, et se retournait progressivement contre sa moitié en défendant les propos de son père qu'elle idéalisait tant.

Par la suite, ce père s’appliqua même à réaliser des psychanalyses à sa fille pour qu’elle en arrive à diaboliser son conjoint jusquà vouloir lui faire la peau, en ne gardant plus "aucun bon souvenir" de leur relation.

Aussi, lorsque l’époux essayait de raisonner son épouse avec tendresse, le beau-père la mettait en garde contre « ses tentatives de manipulation », et s’il avait le malheur de hausser le ton pour afficher son mécontentement à son épouse, le beau père la mettait en garde contre « ses violences et ses tentatives de l'écarter de sa famille » !

Ce beau-père aliénant et vicieux a ainsi pu dérouler sa démonstration, à laquelle sa fille adulte aliénée finit par adhérer à 100%.

En effet, ce « cercle vicieux cauchemardesque » ne laissait plus aucune issue à ce nouveau couple en construction, et le brisa totalement, jusqu’à transformer l’épouse en une vraie soldate dont la "mission idéale" était désormais d’anéantir son ex-conjoint.

Le comble de l'histoire, c'est qu'HM avait bénis ce couple de l'arrivée d'un futur bébé garçon, une grande Berakha (Bénédiction) qui ne touvrait malheureusement plus de Kéli (receptacle) pour être accueillie dignement, puisqu'il avait été brisé (pour satisfaire l'égo du beau-père).

Ainsi, l'épouse enceinte sans doute devenue très fragile dans un tel contexte malsain, se réfugia chez son père en coupant net tout contact avec son époux. Ce dernier dans sa detresse fut piégé par chaque membre de sa belle-famille dont l'objectif été d'envenimer la situation par des echanges de messages dénigrants et insultants qui venaient corroborer "l'analyse pertinante" du beau-père pseudo-psychanalyste !

L'épouse fut alors convaincue par sa famille toxique, de cacher la naissance de cet enfant, et de se vanger du mari en "souillant dans leur haine la chair de ce nouveau-né", en réalisant à son insu la Brit Mila de celui-ci au domicile du ? Beau-père !

Le Mohel Rabbin (circonciseur) qui n'a aucunement l'autorisation de réaliser la Brit Mila d'un enfant sans la présence de son père (selon la loi juive), transmettra plus tard ses excuses au prère et affirmera qu'il n'était pas au courant ! Et au vue des larmes de la mère et de sa tête d'enterrement (en ce grand jour dit normalement "de fête et de joie"), et avec les informations sombres que lui avait communiquées sa famille, il avait imaginé que l'enfant était issue d'un "viol".

Un acte de vengeance ignoble qui rappelons-le malheureusement, souille la Brit Mila de l'enfant qui n'a pas été circonci dignement selon la Loi de Moïse et Israel, et qui l'entachera à Vie.

2) L'histoire d'une mère qui confond "divorce" et "élimination de son conjoint", pour s'accaparer leur enfant nouveau-né :

Une autre fois, une femme tout juste devenue mère d’un petit garçon, souhaitait divorcer de son époux de la manière la plus brutale, et avec l’encouragement des siens elle menaça son conjoint de le mettre en prison s’il ne reniait pas leur nouveau-né qu’elle ne voulait que pour elle et un autre homme que son époux actuel !

Le mari, à peine devenu papa, était persuadé de n’avoir aucune reproche susceptible d’être une faute grave si ce n’est nombre de Sales insultes échangées durant ces conflits avec sa belle famille qui se montrait très agressive et menaçante.

Cependant, il n’avait jamais imaginé les scénarios les plus cauchemardesques que lui avait réservés son épouse au domicile des beaux parents maternels, lors des visites de son fils : Cris, insultes, menaces... en présence du bébé !

Et finalement, le guet-apens où il fut roué de coups par son épouse alors qu’il portait leur enfant dans les bras, et bouscula la mère qui semblait hystérique... Les beaux-parents s’empressèrent d’appeler la Police pour l’accuser de violence et par la suite même d’attouchement sexuel sur le petit garçon qui n’avait pourtant que quelques mois.

L’objectif était de couper la relation de ce père d’avec son fils ! Et pendant près de 2 ans, de contraindre ce dernier à le visiter uniquement quelques heures dans des centres médiatisés chaque 2 semaines. Et ce, afin de l’user et de le décourager...

3) Deux histoires de mère qui manipulait chacune leur enfant pour l'amputer de leur père, et une histoire inverse :

Lorsque je fréquentais les éspaces ouverts de rencontres, il m'arrivait de voir des enfants se rouler par terre et criaient sans cesse : "je ne veux pas voir papa ! je veux maman...".

3A -- C'était le cas notamment d'un garcon de 5 ans qui refusait de voir son père, et réclammait sans cesse sa mère comme un "bon petit soldat", du moins pendant toute la première demi-heure (avant de se calmer - en s'assurant bien que sa mère ne le verrait pas partager des moments de bonheur avec son papa qu'elle haïssait tant).
Malheureusement, à la longue, le père ne supportait plus ces scènes lors de ses visites, et decida un jour de rompre le lien père-fils (pour le plus grand bonheur de cette mère aveuglée par sa haine).

3B -- A coté, une jeune fille d'environ 7 ans, se bouchait carrément les oreilles et criait sans vouloir rien entendre : "je ne veux pas te voir ! je veux partir avec maman".
Il était impressionant de la voir s'épuiser au bout d'une heure de cris, de pleurer, puis d'enlacer au final son père ! Mais par l'acharnement continu de la mère aliénante, le lien père-fille finit par être rompu.

3C -- Autre Triste réalité d'un divorce terrible au sein de notre communauté où le père était tellement violent et hystèrique, qu'il réussit (avec les membres de sa famille qui le soutenaient financièrement, et dans ses manigances..) à détruire et à faire fuire la mère, qui abandonna carrèment tous ses enfants en bas âge !
Ces derniers furent alors à la merci du père qui les formata à sa guise pour qu'ils la rejetent amèrerement, devenue fole et indigne à leurs yeux... L'amputation de leur mère était la victoire de revanche de ce père vraiment indigne, avec sa famille toxique complice et experte de ce type de manigances dans d'autres divorces qu'ils avaient connus.

Parfois, lorsque ces "pauvres enfants manipulés et aliénés" deviendront ados ou adultes, rares sont ceux qui feront le pas courageux de retrouver le parent dont ils ont été injustement amputés (jusqu'à même séloigner du parent aliénant qui les avait tant pollués et asphyxiés en réalité).

D'autres n'oseront jamais cette demarche malheureusement, pour ne pas froisser le parent aliénant, préferant se conforter dans leur position actuelle en diabolisant l'autre parent, pour ne point avoir de remords... Et ce, même si au fond d'eux, ils souffrent inévitablement d'une déchirure profonde dans leur coeur.


4) L'histoire d'une mère qui initie son garcon de 2 ans à la séxualité avec une poupée séxuée - pour tenter de casser le lien père-fils :

Une autre fois, une mère osa acheter une poupée sexuée à son fils d’environ 2 ans pour l'initier à la sexualité dira t-elle aux enquêteurs, et déposa une plainte pour Attouchements contre son mari, en prétextant que l’enfant touchait le sexe de la poupée en disant « papa fait comme ça ! ».

La aussi, l’objectif était de couper la relation de ce père d’avec son fils ! pour le contraindre à le visiter uniquement quelques heures dans des centres médiatisés, de l’user et de le décourager...

5) L'histoire d'une mère qui manipule son enfant de 4-5 ans pour accuser son ex-conjoint sur le registre de la pédophilie :

Une autre fois, une mère (avec ses parents complices) effectuaient régulièrement à son fils âgé de 4-5 ans, un sorte de lavage de cerveau à la veille de ses visites chez son pédopsychiatre, en lui demandant de répéter des « phrases toutes faites » d’actes sexuels à caractère pedophile, et de les attribuer à son père !

Le plus terrible est que l'enfant avait même été menacé de ne pas faillir à sa mission ! "sans quoi il ne reverrait plus sa mère qui irait en prison".

Le pédopsychiatre ainsi piégé a naturellement effectué un signalement auprès des autorités compétentes. Et la mère s’est octroyée le droit de ne plus présenter l’enfant au papa pendant plusieurs mois le temps des démarches en justice, en prétextant vouloir le protéger !

L’enfant dira plus tard (lors d’une enquête filmée à la Brigade des mineurs) avoir "menti" !

Et il semble qu’il soit interdit en France de demander à un enfant « qui t’a dit et apprit à dire des accusations contre papa, aussi répugnantes et dans les détails ? ».

La mère sera mise en garde à vue, puis poursuivie par la Brigade de protection des Mineurs... mais sans avoir à risquer grand chose (en France).

Dans ce genre de cas, il est vivement recommandé que l'enfant ait suivi psychologique et de se soucier des repercussions futures de ce genre de maniguances destructrices... Mais la mère dira l'avoir déjà emmené une fois, et puis que son fils va "très bien" et qu'il ne souhaite pas aller chez le psy. Et ce, probalement à cause de sa crainte à elle, qu'il ne dévoile un jour la vérité qu'il porte lourdement dans son coeur !


Aux États Unis, un tel parent destructeur aurait été mis immédiatement en prison pour ce type d'incidents graves, en accordant la garde exclusive (de leur enfant en bas age) à l'autre parent... Mais lorsqu'il s'agit de la mère, la justice penche trop souvent en France pour elle, même à ce stade.

D'ailleurs, dans la majorité des cas, ce sont bien les mères qui ont plus facilement accès à leurs enfants, et qui n'hesitent pas dans leur haine aveugle à opter pour l'aliénation parentale !

Et il faudra alors au père, beaucoup de patience et de perseverance (avec une grande Emouna)
, en fréquentant des centres médiatisés pour construire et maintenir un lien authentique avec son enfant.

Soyez-en sûrs, il ne suffit que de quelques heures à fréquences régulières pour vivre des moments de complicités magiques et authentiques avec son enfant, autours de chants, de danses, de jeux, de sourirs, et d'histoires à raconter... et biensur beaucoup d’amour dans la dignité !

Et cette authenticité du lien père-fils confortera naturellement la place du père dans la vie de son enfant, en aidant à ce que la vérité jaillisse avec le temps ! Alors Courage...


Et puis, comme consolation que je dis toujours aux nombreux papas qui souffrent de la séparation injuste de leurs enfants, il faut apprendre à apprècier son temps libre pour vaquer à d’autres occupations (travail, étude, voyage, sport, justice...) en considérant que son enfant (en bas age) est après-tout chez "ses nounous pour pas un sou" (l'autre parent et les siens). Et entreprendre serieusement les démarches necessaires pour faire valoir ses droits et défendre les interets de son enfant en souffrance, qui tôt ou tard comprendra tres tres bien la situation.


Si toutefois il fallait le rappeler, il s'agit dans tous ces cas de figures, de vraies manoeuvres de cruauté que la Torah condamne et enjoint d'annuler intégralement, car elle consiste non seulement à vouloir anéantir l'autre parent, mais surtout à détruire (inconsciemment ou non) son propre enfant en l'instrumentalisant à des fins machiavéliques.

Et pour conclure, il est interessant de remarquer que le mot Horim (parents) en hébreu est en fait un terme moderne, qui n'est jamais mentionné dans la Torah. Et lorsque la Torah désigne les parents d'une personne, elle les appelle individuellement par leur prénom (Yaakov, Rahel, Lea, Bilha, Zilpa...).

D'ailleurs, dans le 5e des dix commandements il est dit aussi : "Tu honoreras ton père et ta mère", et non pas "tu honoreras tes parents". Et la Torah fait volontairement cette distinction entre chaque parent pour nous montrer qu’il s'agit bien de deux êtres apparentières qui apporteront chacun individuellement leur propre richesse nécessaire à la construction de l'enfant, physiquement, psychologiquement et spirituellement...

En outre, nos Sages disent qu'"Il existe trois partenaires en l'homme : Dieu, son père, sa mère" (Nidda 31A), et puisque le père et la mère ne participent pas à la formation de l'âme, le verset mensionnant : "les âmes que J'ai faites" (Isaï 57,16), atteste bien de la proximité de chaque âme avec Dieu, bien que le corps et toutes créatures soient également l'oeuvre de Ses mains.

Alors, qu'Hachem puisse nous aider et fasse que chacun individuellement réussisse à perfectionner ses "Midoth", afin de pouvoir remplir comme il se doit son devoir de conjoint, puis d'éducateur-parent, qui se voit chargé d'une "âme", un "enfant", un "Dépot Sacré", un "Monde" à lui tout seul, lequel a été remis à nos soins par le Roi des Rois, à qui nous aurons à rendre des comptes un jour. c'est certain !

Kol touv
Yoël

Voir aussi : "Parents Toxiques"