Mes chers amis,

Connaissez vous l'effet miroir "ki pour ?" - "pour ki ?"

Ainsi, Hachem accorde le pardon à celui qui demande pardon et qui pardonne, l'amour à celui qui aime, la Parnassa à celui qui donne, la facilité à celui qui aide, la santé, la sagesse, le succés, le bonheur, la joie et toutes les bénédictions à tous ceux/celles qui dans l'épreuve restent attachés à aux valeurs authentiques d'Israël et à sa Torah de vie.

Et si l'on a failli ?
Les angoisses et les déprimes sont bonnes que pour les non-croyants !

Car "Kippour - pour ki ?"
"Kippour - Pour tous !" puisque le desespoir n'existe pas chez le peuple d'Israël.

Attachons-nous donc à notre Torah de vie, chacun avec son miroir devant soi pour nous améliorer, nous assumer, et nous réaliser...

Il n'est rien d'autre que Lui (Hachem), qui fait tout pour le Bien eternel. Et il ne tient qu'à nous de le réaliser au quotidien en plaçant notre confiance en Lui, et en Lui rendant grâce chaque jour dans la joie, la sérénité et l'humilité...

A l'approche de ce grand jour de Kippour, souhaitons du fond du coeur que Le Roi des Rois puisse exaucer toutes nos prières pour le Bien.

Et surtout, que nous puissions tous être unis dans le Shalom, car le SHALOM au sein de notre peuple (entre un homme et son prochain, et particulierement dans chaque maison d'Israël entre un homme et son epouse) est le 'receptacle de toutes les benedictions' qui nous permettra de vivre ensemble de très grands miracles et de grandes joies pour cette nouvelle année, avec Machia'h Bekarov b"h.

Me'hila Me'hila Me'hila

Gmar 'Hatima Tova Le Shana Tova ouMetouka.
Yoel


N'oubliez pas le Tikoun Haklali mondial en cette veille de Yom Kippour à 10h00 à Paris.




Shalom 'Alekhem,

Le grand jour du pardon, « Yom Kippour », tout comme le saint et redoutable jour du jugement qui le précède, « Roch Hachana », permettent d'obtenir le pardon des fautes commises « Ben Adam Lamakom »
(entre l'Homme et HM) lorsque celui-ci avoue ses fautes, les regrette, et s'engage face à HM de s'attacher à Sa Torah & Ses Mitsvot. Cependant, l'obtention du pardon des fautes commises « Ben Adam La'Havero » (entre l'Homme et son prochain), relève d'une démarche propre à chacun(e) qui aurait eu un différent avec son prochain, en optant pour une réconciliation sincère tout en y apportant la « réparation complète » s'il y'avait eu des préjudices causés.

Si toutefois, HM avait souhaité que l'Homme n'observe que des commandements vis à vis de Lui
(et pas ceux vis à vis de son prochain), Il L'aurait certainement laissé dans les cieux, en compagnie des miriades d'anges celestes à Son service.

Or, Il lui accorde la vie ici bas
(en insuflant son âme spirituelle dans un corps physique), en fixant avec une « Hachga'ha Pratit » (adéquation providentielle) tous les paramètres de sa vie, ainsi que toutes les rencontres qu'il sera amené à réaliser depuis sa naissance jusqu'au jour de sa mort (physique), avec son cortège d'engagements et d'épreuves qui l'accompagne...

Tout ceci, pour l'inviter à la « réalisation de soi » au travers de ses choix personnels
(via ses pensées, paroles et actions) lors des différentes missions qu'il aura à accomplir, qui pencheront soit vers le Bien et la construction ou vers le Mal et la destruction, soit vers l'Amour et la liaison ou la Haine et la séparation - Les résultantes étant fonction du travail qu'il aura réalisé sur ses propres Midoth (traits de caractères dont il aura hérités) pour s'améliorer et se raffiner, dans sa lutte permanante contre ses mauvais penchants - « Afin de mériter sa place au 'Olam Haba (monde futur) » !

Il est ainsi offert à chacun le « libre choix », de pouvoir mener à bien
(ou pas) sa mission ici bas, en se conformant (ou pas) aux injonctions et aux interdictions de la Torah par « Amour » et « Crainte » d'HM, et surtout par « Emouna en HM » au delà de ses passions ou logiques personnelles, ou de tout autre enjeux (au fond) tellement futil et vain, dans cet étroit « couloir de la Vie » que nous traversons ici bas, avant d'accéder à la Vie eternelle.

Un « couloir » parfois si sombre et périeux, lorsque le « Yetser Hara' »
(mauvais Penchant) mène le jeux en y occultant la Vérité pour nous detourner des vrais enjeux! Que seule la sainte Torah d'Israel est capabe de transformer en un tremplin exceptionnel pour accèder à ce qui a de plus lumineux et de plus merveilleux.

C'est pourquoi, les « réparations » à apporter « Ben Adam La'Havero »
(entre l'Homme et son prochain) ont toutes leur importance, et découlent d'une démarche sérieuse qui n'est aucunement une option facultative lorsque l'on porte un regard authentiquement JUIF sur notre courte Vie ici bas.

En outre, en son absence, la destinée de l'Homme en est affectée de différentes manières...

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Entre autre, comme suit :

1)
La Emouna d'Israël rappelle qu'HM est le Créateur du monde qui régit notre monde dans tous ses détails sans que rien de Lui échappe, et retribura à chacun ce qu'il mèrite par le principe de "Mida keneged Mida" (Mesure pour Mesure).

Ainsi, celui qui aura fait du mal à autrui (dans cette vie - voir dans une vie antérieure), subira à son tour le mal mesure pour mesure dans les comptes d'HM, afin d'aboutir à la réparation complète de son âme.

2) Lorsqu'une personne manque de réparer le mal causé à autrui, il arrive parfois que les portes de certaines "Berakhot" se ferment dans les Cieux, et les Berakhot qui lui étaient déjà délivrées auparavant ou qui lui étaient déstinées dans le futur, restent comme "suspendues".

Cette situation est au fond un bienfait du Ciel pour l'Homme concerné. Il s'agit alors d'une invitation à la remise en question pour l'orienter vers une réparation complète dans ce monde-ci.

3) Paradoxalement, il existe un principe dans la Torah selon lequel : celui/celle qui faute intentionnellement en refusant de réparer les dommages causés, sera "récompensé(e) de ses bonnes actions dans ce monde-ci". C'est ce explique notamment les "réussites surprenantes" de certains qui causent tellement de tort ici bas (à l'image des 'Erev Rav), et qui sont si loins d'HM !

Ce cas de figure peut déboucher sur divers situations que nous détaillerons ci-dessous - toujours dans le but d'obtenir une réparation de l'âme.

4) La sentence la plus terrible pour une personne qui manque de réparer le mal causé à autrui, reste celle qui survient dans le ciel, aprés la mort sur terre : Lorsque l'accès au 'Olam Habba (monde futur) lui est refusé, et que le repos de son âme ne sera accéssible qu'après différentes étapes de "nettoyage" de l'âme de ses fautes :

- Il s'agit notamment des différents et difficiles purgatoires, "Kaf hakéla", dans lesquels demeure l'âme, dont fait mention la Torah écrite {Samuel-1 25;29}, et la Torah Orale.

- Ou alors, de revenir en Guilgoul (la réincarnation en Humain. Voir même en animal, végétal ou minéral) pour réparer dans ce monde-ci le mal/préjudice causé à d'autrui (et/ou de sa famille/déscendance).

Et si toutefois il fallait le préciser, nos Sages nous ont déjà fait savoir que nous sommes tous à notre époque, des Guilgoulim. D'où l'importance à notre époque difficile, de s'efforcer d'apporter la réparation en cas de conflits « Ben Adam La'Havero » .

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Revenons à présent au cas 3), où le fauteur connait parfois une « réussite surprenante » ici bas !

Envier celui-ci serait mal connaître la façon dont HM régit le monde, ainsi que les veritables enjeux des épreuves auxquelles nous sommes confrontés dans ce monde-ci.

Alors, Comment interpreter les intensions d'HM dans un tel cas de figure, où le fauteur réussit si bien au yeux de tous ?

En fait, dans Sa grande Miséricorde, HM décide parfois de dispenser toute sorte de bienfaits au fauteur, au lieu de le punir par des épreuves et des souffrances
(HM nous en garde), dans l'espoir d'éveiller en lui des sentiments de reconnaissance vis à vis d'HM, et une envie de se rapprocher de Lui face à autant de Bonté qu'Il lui accorde...

A-
Si cette étape de prise de conscience voit effectivement le jour face à la "Berakha" (Bénédiction) d'HM, alors des sentiments de honte et de regret d'avoir fauté s'en suivront certainement, et l'encourageront à réaliser de lui-même une Téchouva complète vis à vis d'HM tout en apportant les réparations nécessaires vis à vis d'autrui.

B- Si cette étape de prise de conscience ne voit pas le jour et que le fauteur persiste dans ses fautes :

-- B1- Il arrive parfois que l'étape de la "Kelala" (Malédiction) suive l'étape de "Berakha" (Bénédiction), à l'image d'un effet de choc en passant du brulant au glacé sans étape de transition, pour que la chute soit pleinement ressentie par le fauteur qui persistait dans sa mauvaise voie. {Ref. Parasha Nitsavim }

Il s'agit là d'une invitation à une sévère remise en question par le fauteur, dénué ainsi de tout son orgeuil, le coeur contrit... pour l'inciter à se tourner vers HM et à réparer son âme dans ce monde-ci.

-- B2- Il arrive parfois aussi (selon la stricte justice) que le fauteur ne connaisse que la réussite ici-bas, mais alors, tout le salaire de ses mérites est décompté la haut pour être perçu dans ce monde-ci (dans une dimension finie et limitée).

De la sorte, il ne lui restera plus auncune récompense la haut (dans une dimension infinie) pour qu'il n'accède point au ‘Olam Habba, et encourir la sentence la plus sévère jusqu'à la réparation complète comme expliqué au point 4).

Dans tous les cas, en ce qui concerne l'Homme victime du préjudice commis par un homme qui faute à son encontre, Celui-ci devra s'efforcer d'accépter avec Emouna le sort qu'HM lui a ainsi réservé, sans se plaindre... Et ce, quel que soit le malheur qui lui arrive.

Après tout, si HM lui a envoyé cette épreuve, c'est qu'il le méritait dans ce monde de Tikoun
(réparation), dont le but ultime est de meriter ensuite sa place au 'Olam Haba.

En revanche, il devra se repentir sincèrement et se rapprocher d'HM par la prière, et dans son service quotidien..., et alors, HM pensera sa plaie. C'est d'ailleurs, tout l'enseignement que nous délivre le Roi David dans son Sefer Téhilim, composé que de louanges et de prières à HM, lors des péripéties de sa Vie.

Au fond, la vie que nous offre de vivre HM, est une série de confrontations et parfois même de conflits entre les hommes. Et tout ce qui fait la Différence entre celui/celle qui craint le Ciel et celui/celle qui ne Le craint pas, ou entre celui/celle qui a la Emouna en HM et celui/celle qui ne l'a pas, repose sur la façon dont nous réagissons !

Et en réalité, derrière chaque épreuve, il n'y a que HM ! Envers Qui nous sommes tenus à chaque fois, d'évaluer nos comportements et nos valeurs afin d’y apporter les bons réajustements et les réparations requises.

Demander pardon au Créateur tout au long de l'année et en particulier à Yom Kippour, pour s'être éloigné de Lui en s'étant détaché de Ses commandements
(vis à vis d'HM, et vis à vis d'autrui), devient alors une « démarche indispensable » de purification et de Reconnaissance du Maître du Monde, propre à tout Juif qui se respecte et dont le coeur n'est pas complètement obstrué par son Yetser HaRa'.

Après tout,
"Juif" se dit en langue sainte "Yéhoudi", et a la même racine de mot que le verbe "Lehodot" et qui signifie "Reconnaitre, Acquiescer, Avouer...".

C'est pourquoi, dans les cas de conflits entre un homme et son prochain causant parfois de sérieux préjudices
(Médisance, Mensonge, Bagarre, Vol, Agressions, Accusations calomnieuses et humiliation en publlic..), il sera vivement conseillé aux 2 parties de se tourner vers un Rav compétent ou un Beth Din, pour savoir comment réparer.

Et s’il arrive parfois que nous soyons confrontés à des gens mauvais avec des Midoth exécrables qui n'optent pas pour cette démarche de réparation, il est néanmoins de notre devoir de se défendre selon la Halakha tout en se distinguant d'eux, et de bien leur faire savoir qu'ils ne sont pas pardonnées tant qu'ils n'ont pas réparé !

Sachant qu’il n'y a effectivement aucune injonction d'après la Halakha de leur accorder le Pardon et de fermer les yeux sur l’intolérable !

Aussi difficile qu'il soit, la règle est la suivante :

- Haïr leur attitude de RECHAÏM' et leurs sales Midoth, oui !
- Mais, les Haïr eux-même au fond, non !

Ceci pour ne pas transgresser le commandement de
« ne point haïr son frère dans son coeur », car l'homme a été créé à l'image d'HM, et il y'a bien une partie d'HM en lui, son "âme divine" (Nefesh Elokit) que nous devons malgré-tout respecter.

L'idéal sera toujours de questionner son Rav, et voir avec du recul si ces conflits ne reposeraient pas après tout que sur des futilités, ou des conséquences minimes pardonnables... Auquel cas, il sera bon d'opter pour le "Pardon gratuit" selon la Midath 'Hassidout, pour la sanctification du Nom d'HM en s'en remettant entièrement à Lui, et faire reigner la paix au sein d'Israel.

Après tout,
« ce sont les gens méritants qui confèrent des mérites, et les coupables qui sont les instruments des punitions » {Guemara Shabbat 32A}.

Et bien entendu, HM a de multiples "Chélou'him"
(envoyés de toutes sortes) à sa disposition pour que soit accompli Sa volonté, qui se traduira comme étant du "Bien" ou du "Mal" à nos yeux de chair ici bas, mais qui n'est finalement que pour le "Bien absolu".

D'ailleurs, les préjudices causés à la victime n'auraient d'ailleurs jamais pu voir le jour si HM n’en avait pas décidé ainsi dans ce monde de Tikoun. Or, HM est le "Juge de Vérité" qui tient les comptes de chacun, à qui Il dispense pertinemment ce qui lui faut en vue de sa "Kapara"
(l'expiation de l'âme / du Guilgoul).

Au fond, l'épreuve n'a pour objectif principal que d'éveiller en nous un plus haut niveau de conscience dans le but de grandir dans notre Emouna en HM, et de Le Servir en toute intégrité d'un Coeur entier.

C'est tout celà la Emouna d'Israel en HM dans toute son authenticité !


Ainsi, il n'est rien d'autre que Lui (HM), Qui nous accorde chaque instant de Vie en fixant leurs paramètres par Sa Providence Divine, afin de laisser place au libre choix de chacun, de pouvoir accomplir Sa volonté, en embrassant la vraie Vie ici-bas, celle-la même à laquelle nous aspirons tous en Lui demandant de nous inscrire dans le "Livre de la Vie" à Roch Hachana, et enfin à Yom Kippour.

Me'hila & Gmar 'Hatima Tova
Yoel



Avant Yom Kippour, il est de coutume d'accomplir une expiation symbolique de nos fautes et celles de nos proches, à l'aide d'un poulet (égorgé par un Cho'hete) que nous faisons tourner au prèalable, autour de la tête en récitant un texte approprié. Ou alors à l'aide d'un don à la Tsedaka, de l'argent qu'on remet aux pauvres (Choul'han 'Aroukh 605), et dans ce deuxième cas, voici le texte à réciter :